La peau

La peau, notre organe le plus important

Saviez-vous que le processus normal de vieillissement de la peau commence dès l’âge de trente ans ? La rapidité de ces changements est influencée par les effets hormonaux et par les facteurs environnementaux. Mais que se passe-t-il réellement lorsque la peau vieillit ? Quelle est la différence majeure entre une peau jeune et une peau mature ? Et quels sont les problèmes cutanés pouvant survenir lorsqu’une personne âgée doit être alitée ou souffre d’incontinence ?

Une peau mature est dite « à risque » en raison des facteurs externes. La couche externe de la peau est constituée de cellules étroitement liées. Disposées en rangs de briques, ces cellules sont maintenues vigoureusement par des graisses épidermiques. Ces graisses épidermiques sont produites à l’intérieur de notre peau elle-même. Combinées à une teneur en humidité élevée, ces graisses assurent la douceur et l’élasticité de la peau jeune. Elles protègent la peau des dommages causés par des facteurs externes. Autre fait important : un manteau acide intact offre une protection parfaite contre toutes sortes de bactéries. Vous trouverez plus d’informations sur la constitution de la peau sur notre page informative : constitution de la peau.

Au fur et à mesure que la peau vieillit, la couche externe devient progressivement plus fine. Qui plus est, la peau produit moins de graisses épidermiques qui retiennent l’humidité. La peau devient donc plus sèche et partiellement très fine. Les petites blessures guérissent moins vite qu’auparavant car une peau mature récupère deux fois moins vite qu’une peau jeune. En général, la peau âgée présente une barrière plus vulnérable. Elle est sujette aux dommages et à la pénétration d’allergènes. Ceux-ci sont des substances pouvant provoquer une réaction allergique ou une irritation de la peau. En outre, le manteau acide protecteur de la peau s’affaiblit à cause du manque de rétention d’humidité des graisses, ce qui facilite l’intrusion de bactéries. Pour en savoir plus sur les fonctions de la peau, veuillez vous rendre sur notre page informative : fonctions de la peau.

Facteurs de risques potentiels pour la peau mature
Une condition cutanée saine est essentielle au bien-être et à la qualité de vie générale. Ceci est particulièrement vrai pour la peau mature, bien plus sujette aux irritations cutanées mineures.

Allergies
Comme la peau mature est fragile et poreuse, les allergènes peuvent la pénétrer plus facilement. Les personnes qui y sont prédisposées peuvent développer une allergie de contact ou une réaction neurodermique.

Rougeurs et irritations
La peau mature est particulièrement sensible. Même un léger stress externe peut provoquer des rougeurs et des irritations importantes. La barrière épidermique se rétablit plus lentement et ses propriétés protectrices sont moins robustes que celles d’une peau jeune. Le manteau acide protecteur est plus faible, ce qui peut entraîner une perturbation de la flore cutanée normale. Les bactéries nuisibles peuvent nicher sur la peau.

Défis pour la peau mature, accablée lors des problèmes d’incontinence

Défi n°1 : se laver fréquemment
Les personnes souffrant d’incontinence se lavent et se changent souvent. Ceci peut réduire la fonction de barrière de la peau : des savons contenant des alcalins et des produits de nettoyage peuvent affaiblir le manteau acide de la peau et éliminer les précieuses graisses. Ces graisses cutanées sont essentielles à l’élasticité de la peau et à sa fonction de barrière.

Défi n°2 : effet des excrétions sur la peau
L’incontinence peut affecter sévèrement la peau mature. Un environnement humide fait gonfler la peau et affaiblit la fonction de barrière de celle-ci. L’ammoniaque qui se dégage pendant la dégradation de l’urine affaiblit le manteau acide protecteur, et les enzymes digestives des excréments peuvent causer des dommages directs à la peau.

Défi n°3 : une peau mature a besoin de graisses et d’humidité supplémentaires
Les changements pendant le processus de vieillissement peuvent rendre la peau plus fine. La capacité de la peau à produire des graisses épidermiques qui retiennent l’humidité est réduite.